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« Manger bio », voilà une pratique qui est en train de se démocratiser. Si auparavant, privilégier les produits alimentaires issus de l’agriculture biologique était souvent considéré comme un acte militant et engagé, on retrouve de plus en plus de personnes qui en font une habitude de vie. Et grâce au développement des circuits courts, l’accès aux aliments bio se facilite. De cette manière, non seulement les consommateurs mangent sainement, mais ils participent aussi à la protection de l’environnement et soutiennent les producteurs locaux.
Depuis quelques années, un français sur trois s’est converti à l’alimentation biologique. Manger bio est, pour beaucoup, une manière de préserver leur santé. En effet, les aliments bio ont l’avantage d’être dépourvus de pesticides et autres substances chimiques néfastes pour l’organisme. De plus, les fruits et légumes tiennent généralement compte de la saison. Autrement dit, ils sont cueillis à maturité. Ils apportent donc plus de nutriments et plus de saveurs.
Et à côté de ce phénomène grandissant, un nouveau contexte a vu le jour dans le courant des années 2000 et continue de faire des adeptes. Il s’agit là de l’achat en circuit court. En fait, il n’est pas si « nouveau » puisqu’il a toujours existé. Seulement, les consommateurs l’ont délaissé au profit des grandes distributions. Mais suite aux scandales répétitifs déclarés dans l’industrie agroalimentaire, ce mode de consommation connait un regain d’intérêt. Aujourd’hui, 14 % des Français font leurs courses directement chez le producteur pour consommer des produits locaux.
Et bien que certains disent que le bio et le local ne peuvent pas s’associer, l’un n’empêche pourtant pas l’autre. Cela permettrait d’ailleurs de créer une alimentation parfaite, à la fois saine et favorable pour l’environnement et l’agriculture locale. Éviter les intermédiaires, rester en contact direct avec les exploitants et manger des mets et légumes biologiques et locaux, cela est tout à fait possible. Ceci, à condition d’acheter à la bonne adresse.
Certes, si l’on se base sur la logique de certaines personnes, les deux concepts ne peuvent pas s’emboîter. Si les aliments bio sont supposés être bénéfiques pour la santé, ils le sont bien moins pour la planète quand ils font le tour du globe avant d’atterrir dans les assiettes. Quant à l’agriculture locale, elle est, d'évidence, produite à quelques minutes du domicile. Mais elle ne garantit pas toujours l’absence de pesticides. Pourtant, on peut retrouver les deux concepts associés dans un seul produit. Il suffit de faire ses courses au bon endroit. Si les prix au marché sont parfois plus accessibles, aucun dispositif n’est mis en place pour vérifier la qualité des marchandises.
Pour profiter des bienfaits des produits bio en achetant à proximité, il vaut mieux se tourner vers les enseignes spécialisées, comme les associations ou les magasins de vrac. Par ailleurs, les boutiques en ligne constituent aussi des canaux intéressants. En effet, aujourd’hui, de nombreux exploitants sont présents sur internet afin de faciliter l’accès de leurs offres à la clientèle. Cette solution est d’ailleurs avantageuse pour les mamans et toutes les personnes qui souhaitent recourir aux producteurs locaux, mais qui n’ont pas forcément le temps pour faire leurs courses dans les commerces physiques.
